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Les premiers E-Types ont reçu le traditionnel moteur XK6 3,8 litres à 6 cylindres en ligne qui avait fait ses preuves, par exemple, dans la Jaguar XK150S. Ce moteur développait une puissance de 265 ch, ce qui permettait à l’E-Type d’atteindre une vitesse maximale de 241 km/h et de passer de 0 à 60 mph (97 km/h) en moins de 7 secondes. En 1964, l’E-Type a reçu un moteur 6 cylindres de 4,2 litres avec les mêmes chevaux et les mêmes performances, mais un couple plus élevé.

Au total, 38.419 exemplaires de l’E-Type Series 1 ont été construits, dont 15.442 coupés, 17.378 roadsters et 5.599 coupés 2+2.

Une version « Lightweight » basée sur la Jaguar E-Type Series 1 a également été développée, pour faire suite à la glorieuse D-Type. Seules 12 des 18 voitures initialement prévues ont été construites (sur la base du roadster) et il n’en reste que quelques-unes aujourd’hui. Malgré leur moteur 3,8 litres de 300 ch avec bloc en aluminium, elles n’ont pas connu un grand succès sur le plan sportif. Contrairement à leurs prédécesseurs C-Type et D-Type, leurs résultats dans les courses d’endurance telles que Le Mans et Sebring ont été faibles. Elles n’ont connu qu’un succès raisonnable dans les petites courses, la voiture étant le plus souvent aux mains d’équipes privées.

Le Low Drag Coupé de 1962 par Lindner/Nöcker est probablement encore plus exclusif. C’est une version encore meilleure de l’un des 12 Lightweights. La seule voiture d’essai a été achevée en 1962 et se trouve maintenant dans une collection privée.

En 2014, Jaguar Heritage a prévu de construire les 6 « Lightweights » restants, selon les mêmes spécifications que les 12 originaux de 1963 et avec les 6 numéros de châssis inutilisés.

Series 2 (1968-1971)

La Series 2 de la Jaguar E-Type a subi peu de changements par rapport à la Series 1. Extérieurement, elle est reconnaissable à l’absence des couvre-phares en verre, aux clignoteurs plus grands à l’avant et aux feux arrière placés sous le pare-chocs arrière modernisé. La calandre avant a été élargie pour augmenter la capacité de refroidissement du moteur en combinaison avec 2 ventilateurs électriques.

En ce qui concerne le moteur, presque rien n’a été changé. Pour le marché américain, les carburateurs SU traditionnels ont été remplacés par deux Strombergs, ce qui a légèrement réduit la puissance et le couple.

18.809 exemplaires de la Series 2 ont été construits.

Series 3 (1971-1974)

La Jaguar E-Type a subi son changement le plus radical avec le lancement de la Series 3 en 1971. Le typique moteur 6 cylindres en ligne a été remplacé par un imposant moteur V12 de 5,3 litres. Grâce à 4 carburateurs Zenith, il développait 272 ch. La Jaguar E-Type est désormais également disponible avec une boîte de vitesses automatique. La direction assistée est désormais aussi de série.

En termes de carrosserie, seuls le FHC Coupé 2+2 et l’OTS Roadster ont été produits.

Les caractéristiques typiques de la Series 3 sont : la grande calandre à lamelles croisées, les passages de roues évasés, les pneus plus larges, les 4 tuyaux d’échappement et bien entendu le badge V12 à l’arrière. Le grand et haut pare-brise de la Jaguar E-Type Series 3 dans la version Coupé n’était pas apprécié de tous. Les modifications apportées au pare-chocs pour le marché américain et les clignoteurs supplémentaires sur les flancs n’ont pas non plus rendu la voiture immédiatement plus attrayante.

La Jaguar E-Type Series 3 a été construite à 15.287 exemplaires. En juin 1974, la dernière Jaguar E-Type (un OTS Roadster) sort de la ligne de production.